[FR] Groupe d’étude débat sur le handicap et les hauts potentiels

[FR] Groupe d’étude débat sur le handicap et les hauts potentiels

Parmi les thèmes déjà abordés, on peut citer l'adaptation des programmes, la politique institutionnelle et l'approche spécifique de certains handicaps et hauts potentiels, car, comme le rappelle l'enseignante, chacun a ses particularités, tout comme chaque élève a ses propres caractéristiques.

Afin de répondre aux exigeances des cours de l’institution, le Centre d’Accessibilité de l’UEL (NAC) a mis en place, en 2016, des groupes d’étude pour promouvoir l’approfondissement théorique de son équipe sur des thèmes pertinents et aussi pour améliorer le service aux étudiants ayant une sorte de handicap ou les étudiants à haut potentiel/surdoués.

Dans ce même esprit, la professeure Karen Ribeiro (Département de l’Éducation), actuelle vice-coordinatrice du NAC, a créé en 2018 le projet pédagogique “Groupe d’Étude sur les étudiants handicapés et à haut potentiel/surdoués dans l’enseignement supérieur”. À ce niveau d’enseignement, l’éducation spéciale se traduit par des actions en faveur de l’accès, de la permanence et de la participation des étudiants, ce qui inclut la promotion de l’accessibilité sous toutes ses formes.

Selon la professeure Karen, le projet est né de la demande interne pour des études plus approfondies, mais il a également touché des membres de la communauté externe et ceux des autres institutions. Une fois par mois, le groupe réalise des rencontres de trois ou quatre heures, au Centre d’Éducation, de Communication et des Arts de l’UEL, pour discuter de sujets choisis tous les six mois, sur la base de lectures (articles, mémoires et thèses) choisies et mises à disposition de tous au préalable et présentées par certains membres, qui dirigent les discussions. “C’est une formation continue”, résume Karen.

En plus de l’équipe du NAC, le groupe est formé par étudiants du cours de Pédagogie et de professeurs et professionnels de l’Université Technologique Fédérale du Paraná, de l’Institut Fédéral du Paraná/Campus Londrina et de l’Université Fédérale de São Carlos (SP). De ce dernier a également participé au projet un étudiant de troisième cycle (étudiant du programme de troisième cycle du Département d’Éducation), qui a contribué à la discussion sur la méthodologie, la recherche bibliographique, entre autres sujets. La coordinatrice du projet rappelle toutefois qu’il est ouvert à toute la communauté interne, en particulier aux membres des cours universitaires de premier cycle.

Selon la coordinatrice du projet, le professeur Karen Ribeiro, les institutions participantes révèlent des difficultés et des problèmes très similaires, ce qui contribue à la convergence des efforts dans la recherche de solutions

Un détail curieux souligné par Karen est que toutes les institutions participantes révèlent des difficultés et des problèmes très similaires, ce qui contribue à la convergence des efforts dans la recherche de solutions. Une fois la demande formulée, le Groupe part à l’étude. Parmi les thèmes déjà abordés, on peut citer l’adaptation des programmes, la politique institutionnelle et l’approche spécifique de certains handicaps et hauts potentiels, car, comme le rappelle l’enseignante, chacun a ses particularités, tout comme chaque élève a ses propres caractéristiques.

En plus des lectures et des discussions, les membres du groupe parlent de leurs institutions respectives et des services offerts, ainsi que des visites de toutes les institutions membres. “L’apprentissage entre les institutions est très importante”, dit la professeure Karen. Elle note qu’il n’y a pas de penchant théorique spécifique : “Toutes les approches sont bienvenues, car il y a une grande demande de recherche dans ce domaine”, dit-elle. Le projet a également organisé des ateliers sur l’adaptation des programmes scolaires.

Plus spécifiquement avec l’UTFPR, il existe un partenariat pour investir dans la formation des enseignants, à travers lequel des actions de sensibilisation sont développées à l’UEL (les activités de sensibilisation sont également destinées aux autres membres de la communauté interne), ainsi que la participation du NAC à la Semaine Pédagogique Fédérale et au projet d’extension “Actions de sensibilisation et de formation pour l’inclusion des personnes handicapées de l’éducation de base à l’enseignement supérieur”, coordonné par la psychologue Camila Sudo et la professeure Cristiane Rezzadori, de l’UTFPR.

Le projet a déjà publié trois ouvrages en 2019 et se prépare à développer des actions en avril, lors d’une journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (2). L’un de ses objectifs est de mieux faire connaître le projet.  Le projet devrait être achevé en juillet de cette année, et avant cela, il sera soumis à une évaluation finale.

(Programa Paraná Fala Francês – UEL / Tradução: Denise Akemi Nishi / Revisão: professora  Caroline Rodovalho / Coordenação Institucional: professor Otávio Goes de Andrade).

Confira matéria originalmente publicada em PortuguêsGrupo de Estudos discute deficiência e altas habilidades

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