[FR] Réalité en bandes dessinées

[FR] Réalité en bandes dessinées

Matéria originalmente publicada em português na edição nº1421 do Jornal Notícia. Traduzida pela equipe do Paraná Fala Francês (PFF).

Professeure Maria Isabel Borges (Département des Lettres Vernaculaires et Classiques) a comme thème de recherche un objet qui – même aujourd’hui – est victime de préjugés dans la communauté académique et littéraire : les bandes dessinées. Actuellement, elle coordonne le projet “Bandes dessinée et analyse linguistique: les personnages en action dans les romans graphiques”, commencé en 2021 et fini en 2023.

Cependant, ce n’est pas le premier projet. Dans le master, fini en 2004 (Université Fédérale d’Uberlândia), elle a travaillé sur le Pasquim, un journal publié entre les années 1969 et 1981 qui explorait de nombreuses caricatures sur la critique politique et sociale, comme celles du caricaturiste Henfil (Henrique de Souza Filho, 1944-1988). Néanmoins, ses recherches se sont déjà concentrées sur les bandes de Mafalda, les animaux du jardin et actuellement les bande dessinée de Will Eisner (1917-2005), dessinateur nord-américain qui donne nom à un important prix du domaine.

Selon la professeure, ses études ont commencé par des dessins animés et des bandes dessinées, qui ont été bientôt appliquées en classe. Borges ministre une discipline à la Licence, à propos des bandes dessinées (4eme année), et aussi dans le Programme de 3 e cycle en Études du Langage (PPGEL), en abordant également les mangas et les romans graphiques (graphic novels, comme ils sont connues). Elle affirme qu’il y a encore des mythes autour des bandes dessinées, comme l’idée qu’il s’agit d’une littérature pour enfants, ou encore pire, une sous-littérature.

Une partie du travail de la chercheuse est exactement le combat à ces mythes avec des matériaux, nationaux et étrangers. Elle affirme que cette littérature est aussi réalistes, qui dénonce les contradictions sociales et les épisodes graves de l’histoire humaine. Par exemple, la version bande dessinée de “Mort et vie Séverina” (João Cabral de Melo Neto), du “Le journal d’Anne Frank” et de “Persépolis”, une autobiographie d’une jeune fille iranienne qui a témoigné la révolution dans son pays. Ce sont de bons exemples de ce que la professeure recherche: des auteures et personnages féminines fortes et des vraies histoires.

Les participants du projet font des rencontres virtuelles à chaque quinze jours et développent des études en travaillant les auteurs, les personnages, les histoires, les contextes, le langage, la langue, les ressources textuelles et les questions sociales et philosophiques trouvées dans les trames. Par exemple, la violence, la mort, et le rôle de la femme. Borges explique que les histoires offrent d’autres perspectives, et présentent d’autres cultures aux lecteurs, et provoquent encore un “bouleversement” qui enrichit et élargit les connaissances de celui qui les lit.

“Choisir des bonnes histoires favorise de bonnes études”, dit la professeure Maria Isabel Borges (Willian Fusaro/Agence UEL).

Analyses

En s’intéressant aux personnages de romans graphiques, la chercheuse cherche à comprendre leurs spécificités, connectant les ressources linguistiques avec leurs identités. Les oeuvres sont sélectionnées et ensuite ils lisent de textes théoriques, comme les livres du journaliste et professeur Paulo Ramo (USP/Université de São Paulo) et du professeur Waldomiro Vergueiro (USP), fondateur et coordinateur de l’Observatoire de la bande dessinée, ainsi que des travaux en linguistique et particulièrement sur le langage des bandes dessinées. Ensuite, des analyses sont réalisées à partir des études culturelles et de la caractérisation des personnages, avec le développement d’outils analytiques dans le but d’élargir les études et proposer des analyses.

En dernière instance, Borges pense à instrumentaliser aux enseignants pour les recherches dans leurs pratiques pédagogiques. Ainsi, le but est de mener les résultats du projet aux écoles. Cela passe par une bonne sélection des œuvres. “Choisir des bonnes histoires favorise de bonnes études”, dit la professeure. Cela signifie, selon elle, des œuvres qui parlent de la réalité, de la société dans laquelle on vit, de la vie de personnes réelles, des drames et surtout de l’écriture féminine.

Au delà ces actions, le projet est vulgarisé lors d’événements scientifiques, notamment dans d’autres domaines, en dehors de la Linguistique, comme Histoire et Littérature, comme Eneimagem (UEL) et la Journée Internationale des Bande Dessinée (USP), dont la professeure Borges fait partie de la comission scientifique. La prochaine édition, en effet, se passera en août.

Versão em francês: Fabiano Augusto Pinto. Revisão: Caroline Rodovalho. Programa Paraná Fala Francês (PFF-UEL).

Matéria originalmente veiculada em português na edição nº1421 do Jornal Notícia: Realidade em quadrinhos.

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