[FR] Chemins et mésaventures dans les compétences en lecture

[FR] Chemins et mésaventures dans les compétences en lecture

Matéria originalmente publicada em português na edição nº 1424 do Jornal Notícia. Traduzida pela equipe do Programa Paraná Fala Francês (PFF).

On est sur le point de finir un projet de recherche intitulé « Compétences scolaires à l’école primaire : variables relationnelles », coordonné par la professeure Katya Luciane de Oliveira (Département de Psychologie et Psychanalyse). L’étude qui a eu son début en 2016, a cherché à cartographier et explorer les plusieures variables impliquées dans les compétences des habiletés en lecture des étudiants de la deuxième année de l’École Primaire au Lycée.

Une série des tests, déjà renforcés par de protocoles de recherche, a été appliqué tout au long au long de la période, ainsi qu’on a analysé les statistiques des autres recherches et on a observé les aspects comme la conscience métatextuelle, phonologique et morphologique, série qui indiquent par la compréhension du lecteur  à ce qu’il lit, au-delà de la signification basique. Cela implique, en vérité, de parler du répertoire culturel et linguistique de l’étudiant lecteur.

La professeure Oliveira explique qu’il s’agit d’un projet « parapluie », ça veut dire, dessous lui, des nombreux sous-projets peuvent être et ont été développés. L’objectif principal était de diagnostiquer et étudier l’habileté de lecture, ainsi que les structures d’apprentissage, les troubles et les difficultés qui apparaissent éventuellement, et l’action enseignante dans le processus d’enseignement et d’apprentissage, qui parfois nécessite une intervention.

Même si le projet a prévu au début une recherche avec 600 étudiants, les chiffres ont beaucoup trop dépassé la prévision. Il faut rappeler que l’étude a impliqué, en plus de l’UEL, des chercheurs des universités de Bahia (UFBA), de Minas Gerais (UFMG), de Brasília (UnB) et de l’Université São Francisco (SP), où Oliveira a conclu son post-doctorat (2024). Seulement à Bahia, il y avait environ 800 étudiants. Au Paraná, plus de 2 mille.

Ce que les recherches ont révélé ce sont des réalités différentes, mais avec des aspects récurrents. « Nous avons vu des problèmes structuraux scolaires et même politiques », souligne la professeure. Un de ces aspects, selon Oliveira, c’est la nécessité de réaliser des diagnostics plus minutieux chez les enfants. S’ils sont faits, parce que parfois cela n’arrive même pas. L’idéal, dit la chercheuse, c’est une action en réseau qui traite l’enfant comme protagoniste de son processus d’apprentissage.

Un autre problème est le diagnostic qui part d’un ensemble finit à priori, c’est à dire, dès le moindre (et imprécis) symptôme, l’enfant est déjà classifié dyslexique, avec TDAH (trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité) et TSA (trouble du spectre autistique) au d’autres. A nouveau, un résultat hâtif ou superficiel.

« Les problèmes de lecture et de mathématiques sont directement associés à une faible métacognition, ça veut dire que l’étudiant ne perçoit pas ses difficultés, parce qu’il n’a pas adapté son comportement pour surveiller ou régler son propre processus d’apprentissage » évalue la professeure Oliveira. 

Variables

Mais, enfin, quelles sont ces variables qui peuvent compromettre la performance en lecture ? Parmi elles, on trouve : des problèmes d’attention, de mémoire, un manque de compétences en résolution de problèmes, des difficultés de compréhension du texte lu ou des stratégies d’apprentissage mal ciblées ou inefficaces. Ces stratégies incluent diverses méthodes utilisées par les enseignants et les élèves pour développer la lecture, comme la lecture à haute voix, la lecture en surlignant le texte, la rédaction de résumés, de copies, de fiches, des exercices d’interprétation, entre autres. Pour comprendre tout cela, les chercheurs ont appliqué divers tests, individuels et en groupe, en classe ou en dehors.

Selon la coordinatrice du projet, les résultats ont montré que si les difficultés de lecture sont grandes, les difficultés en mathématiques le sont aussi, tandis que les stratégies d’apprentissage sont mauvaises. Les problèmes de lecture et de mathématiques sont également directement associés à une faible métacognition, c’est-à-dire que l’élève ne perçoit pas ses difficultés parce qu’il n’a pas ajusté son comportement pour surveiller ou réguler son propre processus d’apprentissage.

Une autre préoccupation du projet était d’observer les convergences et les divergences psychoéducatives dans le développement des compétences. En effet, selon la professeure Katya, il n’existe pas toujours une relation directe entre les variables et l’apprentissage. Lorsqu’il y en a, on parle de convergence ; sinon, c’est une divergence. Un exemple est la motivation, une variable qui peut ou non influencer, et cela dans des contextes spécifiques.

Retour aux écoles

La professeure rapporte que le projet se termine par une production scientifique fructueuse. De nombreux articles ont été rédigés par les enseignants participants, de toutes les institutions. À l’UEL, des étudiants de premier cycle et de deuxième et troisième cycle (master et doctorat), tous boursiers de Capes, ont produit des travaux. En outre, Katya se réjouit de l’approbation récente du doctorat en psychologie.

En plus de cette diffusion, elle envisage de faire retourner tout le savoir généré aux écoles. Pour elle, les écoles ne sont pas seulement des lieux de collecte de données, mais aussi des espaces de discussion et d’application des résultats. « La recherche est là pour transformer et renforcer. Investir dans la formation des enseignants et dans des stratégies d’apprentissage efficaces », dit-elle. Ce retour se fait, par exemple, lors des Semaines Pédagogiques des écoles.

Un autre projet

Bénéficiant d’une bourse de productivité – accordée par le Conseil National de Développement Scientifique et Technologique (CNPq) aux chercheurs ayant une large production scientifique, technologique ou d’innovation – Katya est déjà impliquée dans un autre projet de recherche, sur le cyberharcèlement dans les écoles. L’étude est menée dans six écoles de la municipalité de Pitangueiras, située à 64 km à l’ouest de Londrina et comptant un peu plus de 3 000 habitants.

Là-bas, la recherche se penche sur les conditions socio-affectives des familles, la convivialité à l’école et les peurs inhérentes aux enfants, afin d’évaluer l’impact du cyberharcèlement dans les écoles publiques. Une cartographie est en cours et des matériaux tels que des brochures seront produits. En plus des mêmes institutions partenaires du projet des variables, ce projet inclut un chercheur (le professeur Leandro da Silva Almeida) de l’Université du Minho (Portugal), qui supervise une doctorante. Des étudiants de premier cycle, de master et de doctorat participent également à ce projet.

Tradução: Fabiano Augusto Pinto e Mateus José Guimarães de Abreu (Equipe Paraná Fala Francês da UEL). Revisão: Luis Claudio Ferreira Silva (professor do Departamento de Letras Estrangeiras Modernas da UEL).

Matéria originalmente publicada em português na edição nº1424 do Jornal Notícia: Percursos e percalços na habilidade de leitura.

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