[FR] Interdisciplinarité solidaire

[FR] Interdisciplinarité solidaire

Matéria originalmente publicada em português na edição nº1422 do Jornal Notícia. Traduzida pela equipe do Programa Paraná Fala Francês.

Le projet, nommé “Économie solidaire: compréhension, dissémination et renforcement d’entreprises solidaires à Londrina et région”, vise précisément à présenter à la communauté cette alternative de production, qui repense le profit, pratiquel’autogestion et objective le bénéfice collectif, et non pas d’une parcelle.

Selon l’enseignante, l’économie solidaire a encore ses racines dans les années 70 du siècle dernier, pourtant elle a commencé à faire ses preuves avec les successions de crises économiques au fil des décennies, jusqu’à la pandémie de COVID-19. Les caractéristiques de l’entreprise solidaire sont une option contre ces crises, et en plus présentent d’autres points positifs, comme le respect de l’environnement, la valorisation de la production locale et des différents savoirs. Parallèlement à cela, Terezinha observe l’existence d’une croissante prise de conscience  du consommateur quant à ces aspects, ce qui l’a laissé plus exigeant.  

Mythes  

Il existe encore beaucoup de mythes autour des entreprises solidaires, la majorité – du coup – est le fruit de la méconnaissance. L’un d’entre eux, dit l’enseignante Terezinha, c’est penser que la consommation des produits d’économie solidaire c’est le même que pratiquer de la charité. Au contraire : c’est acquérir des produits obtenus du travail spécialisé et différencié. Ce qui démystifie un autre mythe : que les produits ont une qualité inférieure. Un autre est d’affirmer qu’il s’agit des produits qu sont plus chers. D’ailleurs, beaucoup de gens pense que, dans le concept de “solidaire”, il y a le “gratuit”. L’enseignante mentionne l’exemple d’un salon de coiffure où les clients pensaient qui ne devaient pas payer pour les services, en raison de la nature “solidaire” de l’entreprise. Et il existe encore l’idée erronée que les produits d’économie solidaire sont faits maison. Qu’est-ceil y a de “faits maison” dans une coopérative de produits recyclés, par exempl?

Entrepreneurs 

Où il y a trois personnes ou plus intéressées par une entreprise sociale, là, c’est possible d’y voir naître une C’est ce qui explique l’enseignante Terezinha. À partir de cela, l’INTES-UEL peut entrer en action. Elle informe que l’Incubateur fournit tous les conseils aux intéressés, et invite des enseignants de tous les domaines nécessaires pour prêter assistance aux nouveaux entrepreneurs. C’est ainsi qu’y participent plusieurs cours, telles que le Droit, les Sciences en Comptabilités, l’Économie, le Service Sociale, l’Agronomie, le Journalisme, les Relations Publiques, le Design Graphique et le Design de Mode, l’Administration d’Affaires, la Psychologie, l’Éducation, l’Architecture, la Science Informatique. La coordinatrice du projet, qui a récemment pris en charge la coordination de l’INTES, est catégorique: “Tout enseignant de n’importe quel cours peut participer au Programme”.  

C’est comme ça, du potager au software. L’enseignante illustre le cas d’un potager, l’entreprise qui fait appel au cours d’Agronomie pour enseigner des techniques de culture, le compostage et d’autres, en même temps que le cours dÉconomie a contribué quant aux coûts et à la tarification des produits. Aux groupes de couture, le cours de Design est entré avec leurs connaissances techniques, et le cours de Communication a collaboré avec des stratégies pour avoir plus de visibilité à l’entreprise. Et pendant que le groupe d’Éducation a promu des ateliers, le cours d’Informatique a développé un software pour un petit terminal de paiement. “Pour chaque demande, on cherche un enseignant”, raconte Terezinha.

Actuellement, il existe 49 entreprises solidaires, de branches différentes qui occupent quasiment 200 employés. Il y a des entreprises dans les domaines de l’alimentation, du tri de déchets, du sac solidaire, de l’artisanat en bois, des urbains et ruraux, qui commercialisent dans de différents espaces dans la ville, dès un kiosque au Calçadão (au cœur de Londrina) jusqu’au marché solidaire de l’UEL, en passant par le Centre Publique d’Économie Solidaire, aussi au centre-ville (l’avenue Juscelino Kubitschek, au coin de l’avenue Rio de Janeiro). Même une cuisine solidaire a été mise en place.  

Le résultat n’est pas seulement l’offerte des produits differenciés, évalue l’enseignante, mais une valorisation de la citoyenneté par le travail. Comme activité collective et d’autogestion, l’entreprise solidaire ajoute de la valeur de chacun (avec ses connaissances et son travail), combat l’inégalité et l’exclusion, encourage la coopération, en plus, il promeut le développement local de plusieurs manières, non pas seulement économique, et il respecte encore l’environnement. “Les entrepreneurs se voient comme des partenaires. Il y a une interaction de la famille, de la communauté et entre communautés. En outre, l’économie solidaire est un investissement faible et un retour élevé”, estime-t-elle.

En plus de compter sur les étudiants de premier et troisième cycle, le Programme a des partenaires avec des collaborateurs externes, comme la Mairie du Municipe, au moyen du  Secrétariat du Droit de la Femme, en des actions de créations d’emploi et de revenu, et le Cáritas Londrina, réseau lié à l’Église Catholique qui développe des actions sociales et humanitaires en plus de 200 pays. L’INTES entretient également des liens avec le Secrétariat National de l’Économie Solidaire (Senaes), crée en 2003 dans le cadre du Ministère du Travail et de l’Emploi. En fait, l’enseignante Terezinha remarque que le Gouvernement Fédéral a déjà repris certaines actions, comme une cartographie des incubateurs existants dans le pays.

Le Programme ne sarrête pas là. Terezinha annonce un’autre projet d’extension qui rejoint aux autres, coordonné par l’enseignante Simone Vinhas de Oliveira (cours de Droit), qui aura des bourses et des ressources du Programme Université Sans Frontière (USF), du Gouvernement d’État, et la participation des cours d’Architecture, de Relations Publiques, de Sciences Comptables, d’Économie et d’Administration d’Affaires, en plus d’un diplômé du cours de Droit. L’inclusion des étudiants par le programme de scolarisation de l’extension universitaire est dans la planification des projets.

Parallèlement, ils ont déjà rendu des fruits académiques, comme la publication de livres, de chapitres, de travaux de premier et troisième cycle, des présentations en événements scientifiques, et il y a une thèse de Doctorat qui est en cours, en Économie, à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro.

“Tout enseignant de n’importe quel cours peut participer au Programme”, met en évidence l’enseignante Terezinha.

Versão em francês: Byanca Gabriely Silva de Oliveira. Revisão: Janaína Jenifer de Sales. Programa Paraná Fala Francês (PFF-UEL).

Matéria originalmente publicada em português na edição nº1422 do Jornal Notícia: Interdisciplinaridade solidária.

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